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Entre Malonne et Floreffe - Val et Oli

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Photos de l'itinéraire

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Auteur

Statistiques du parcours

Distance
11,47 km
Dénivelé positif
368 m
Difficulté technique
Modéré
Dénivelé négatif
368 m
Altitude maxi
200 m
TrailRank 
86 4,7
Altitude mini
88 m
Type d'itinéraire
En boucle
Coordonnées
253
Publié
16 mai 2021
Enregistré
mai 2021
  • Notation

  •   4,7 3 Avis

près de Malonne, Wallonia (Belgique)

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Photos de l'itinéraire

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Description de l'itinéraire

Jolie boucle entre Malonne et Floreffe, en province de Namur. Passage par l'Abbaye de Floreffe (et sa brasserie qui vaut le détours) et quelques superbes panoramas. Chemins et quelques passages par des routes peu fréquentées (une nationale séparant ces deux communes, il faudra la traverser deux fois). Pour ce qui concerne Malonne, quelques lieux-dits intéressants (certaines infos proviennent de la page Internet du Groupe Sentiers de Malonne. Merci à eux !). Quelques montées sur le parcours

Départ:
Fond de Malonne 129, 5020 Malonne (possibilité de se stationner à cet endroit)
Coordonnées GPS : 50.438320, 4.796123

Waypoints

Début du parcours

!! alternative si vous préférez éviter la montée qui vous attend

La première partie est assez raide. On gravit puis descend une colline. Si vous préférez l'éviter, remonter simplement la route (Fond de Malonne) et vous retrouverez le parcours 500 mètres plus loin.

PictogrammePhoto Altitude 100 m
Photo deEscalier

Escalier

PictogrammePhoto Altitude 109 m
Photo deChemin

Chemin

PictogrammePhoto Altitude 0 m
Photo deVers la droite

Vers la droite

Prendre le petit sentier qui descend vers la droite.

PictogrammePhoto Altitude 141 m
Photo deChemin Photo deChemin

Chemin

PictogrammePanorama Altitude 136 m
Photo dePoint de vue au dessus de la grotte Photo dePoint de vue au dessus de la grotte

Point de vue au dessus de la grotte

PictogrammePhoto Altitude 141 m
Photo deEncore grimper

Encore grimper

PictogrammePhoto Altitude 157 m
Photo deOn longe la route en restant dans le bois

On longe la route en restant dans le bois

PictogrammeRivière Altitude 141 m
Photo deRuisselet (il passe au bas de l'escalier à votre gauche)

Ruisselet (il passe au bas de l'escalier à votre gauche)

A propos de Malonne

Malonne aurait été fondé dans les années 600 ; du moins le village entre-t-il dans l'Histoire à cette date. Son fondateur, Berthuin (ou Bertuin), est un évêque anglo-saxon, peut-être irlandais. La légende raconte qu'un jour un ange venu le visiter dans son sommeil lui dit de quitter tous ses biens et d'aller construire un village entre la Meuse et le Landuw (Landoir). Les grands propriétaires de l’endroit l’accueillent généreusement : Roga, châtelaine de Flawinne, lui aurait cédé sa propriété de Malonne, celle où il installe son oratoire ; d'autres lui donneront des terres. Ces généreuses donations sont fréquentes à la période mérovingienne. En échange de terres incultes, ingrates ou difficiles à défendre, les puissants propriétaires s'assurent à la fois une certaine aura sur terre et -on ne sait jamais- un placement dans l'au delà

PictogrammePhoto Altitude 142 m
Photo deChemin

Chemin

PictogrammePhoto Altitude 158 m
Photo deLe Chemin au Naturel Photo deLe Chemin au Naturel

Le Chemin au Naturel

En 2013, dans le cadre d’un appel à projets de « Sentiers.be », la Régionale Natagora Cœur de Wallonie, en partenariat avec la Ville de Namur, a aménagé un sentier avec les enfants d’une classe de 4e primaire de l’Institut Saint-Joseph. Nichoirs, petits fruits, gîte à hérisson, … permettent ainsi à la faune sauvage de trouver abri et pitance. Plusieurs panneaux didactiques le long du chemin.

PictogrammePanorama Altitude 166 m
Photo deVue splendide (si on se retourne...)

Vue splendide (si on se retourne...)

PictogrammePhoto Altitude 187 m
Photo dePaysage buccolique

Paysage buccolique

On croise le chemin des Deux Pays

Le chemin des deux pays marque la limite se trouvait ici au 14ème siècle entre la principauté de Liège à laquelle, appartient Malonne, et le Comté de Namur auquel était rattachée l’actuelle commune de Floreffe.

PictogrammePhoto Altitude 201 m
Photo deA travers champs

A travers champs

PictogrammePhoto Altitude 198 m
Photo deChemin

Chemin

PictogrammePanorama Altitude 195 m
Photo deVue

Vue

PictogrammeArbre Altitude 199 m
Photo deEntrée dans les bois

Entrée dans les bois

PictogrammeArbre Altitude 201 m
Photo deBois

Bois

PictogrammeRisque Altitude 160 m

Eviter le chemin vers la droite

Un chemin habituellement barré part sur la droite. Il conduit à un lac dans une carrière, où des accidents se sont déjà produits. L'éviter.

Prendre le petit chemin qui longe le ruisseau vers votre droite

Longer la nationale sur quelques dizaines de mètres, pour la traverser et revenir vers le petit chemin qui monte depuis l'arrêt

Avant de monter voir l'abbaye, dirigez vous vers le Colombier (tour rouge sur votre droite)

PictogrammeLac Altitude 110 m
Photo deParc du Colombier

Parc du Colombier

Le site du colombier de Floreffe a été inauguré à l’occasion des Journées du Patrimoine 2019, après une belle revalorisation. Un peu d’histoire…En 2002, la commune de Floreffe décide d’acheter le site du colombier, ce dernier étant abandonné. Elle entame alors un processus ayant pour but de revaloriser le colombier ainsi que l’intégralité du site. Aujourd’hui, le colombier a retrouvé sa physionomie initiale, les pieds dans l’eau. L’installation d’une passerelle permet d’y accéder.

PictogrammeRivière Altitude 110 m
Photo deVue sur la Sambre

Vue sur la Sambre

Abbaye de Floreffe

L’abbaye de Floreffe est fondée en 1121 par Norbert de Gennep (fondateur de l’ordre des Prémontrés à la demande des comtes de Namur. Floreffe occupe une place stratégique importante dans la défense de Namur face à ses puissants voisins. Des guerres de successions dressent les comtes du Hainaut contre ceux de Namur et Floreffe souffrit de nombreux pillages au passage des armées, notamment au cours des XIIIe et XIVe siècles. La paix durable ne reviendra qu’au XVIIIe siècle et les abbés qui administrent l’abbaye vont en profiter pour reconstruire la plupart des bâtiments qui la composent aujourd’hui.

Descendre vers la Brasserie via l'escalier

PictogrammePhoto Altitude 111 m
Photo deBrasserie et spécialités régionales Photo deBrasserie et spécialités régionales

Brasserie et spécialités régionales

Bière et fromage locaux y sont en vente. Une terrasse à l'arrière, au pied des fortifications de l'abbaye.

Oui, oui, c'est bien la ruelle qui grimpe qu'il faut prendre...

PictogrammePanorama Altitude 118 m
Photo deFlanc de colline

Flanc de colline

PictogrammePhoto Altitude 143 m
Photo deFaites un petit crochet vers votre gauche, jusqu'à un endroit pas banal

Faites un petit crochet vers votre gauche, jusqu'à un endroit pas banal

PictogrammeLac Altitude 147 m
Photo deSite de Sainte-Renelde

Site de Sainte-Renelde

Ce petit parc est privé, mais la famille qui en est propriétaire autorise le passage. Née à Kontich, Sainte Renelde (7ème Siècle) était la fille de Sainte Amalberge de Maubeuge et de Witger, duc de Lotharangie et comte de Brabant. Parmi ses frères et soeurs figura Sainte Gudule dont les reliques sont conservées à la Cathédrale St Michel et Gudule à Bruxelles. Une légende raconte que Renelde fit un pèlerinage en Terre sainte et qu’elle habita ensuite le village de Saintes dans le Brabant wallon avec ses deux fidèles serviteurs, Grimoald et Gondulphe. Le martyr eut lieu quand les huns se mirent à dévaster et à ravager la région. Plutôt que de fuir comme le fit la plupart des habitants, Renelde et ses deux serviteurs les attendirent de pied ferme devant l’église St Quentin (devenue depuis l’église Ste Renelde) de Saintes. Les barbares la traînèrent par les cheveux, la fouettèrent et enfin lui tranchèrent la tête. Elle et ses deux fidèles compagnons furent enterrés sur place. De nombreuses guérisons miraculeuses eurent lieu près de son tombeau. Le corps de sainte Renelde fut exhumé en 866 et placé dans une châsse en argent par Jean XIX, évêque de Cambrai. En 1170 et 1352, les abbés de Lobbes, Jean et Pierre, visitèrent ces saintes reliques et les exposèrent à la vénération du peuple. Une partie des ossements est transférée à Lobbes. Les reliques se trouvent actuellement à Saintes dans une châsse en or datant du XVe siècle. La chapelle à Floreffe fut érigée en 1900 par monsieur le Baron Joseph de Dorlodot, propriétaire de la Plumerie de Floreffe. Cette année-là, le baron avait un enfant très malade. Il pria Sainte Renelde et promit qu’en cas de guérison, il ferait bâtir un édifice à sa gloire. Ce qui fut fait.

Photo deChapelle

Chapelle

PictogrammePhoto Altitude 149 m
Photo deJoli chemin

Joli chemin

PictogrammePhoto Altitude 166 m
Photo deOn approche du dernier sommet

On approche du dernier sommet

PictogrammePanorama Altitude 191 m
Photo deVue splendide sur votre gauche

Vue splendide sur votre gauche

Sommet

PictogrammeArbre Altitude 193 m
Photo deEntrée dans le bois

Entrée dans le bois

Grotte

PictogrammeArbre Altitude 195 m
Photo deForêt

Forêt

PictogrammePhoto Altitude 195 m
Photo dePaysage

Paysage

PictogrammePhoto Altitude 189 m
Photo deChêne Jacqueline

Chêne Jacqueline

Ici se trouvait au XVIIe s. un vieux chêne auprès duquel avaient lieu les exécutions des deux juridictions de Floreffe et Malonne. Une sorcière nommée Jacqueline y aurait été brûlée.

PictogrammePhoto Altitude 155 m
Photo deJolie vue sur Saint-Berthuin

Jolie vue sur Saint-Berthuin

Affaire Calbalasse

Le Tienne Calbalasse un des plus redoutables, pour les cyclistes. Mais il tire son nom d’un fait divers dramatique, en l’abbaye Saint-Berthuin, et de l’erreur judiciaire qui s’ensuivit : son épilogue se déroula ici. Ce meurtre a tout du roman à succès : les jalousies et intrigues dans le milieu clos d’une communauté monastique, le climat de tension anticléricale de cette fin de 18esiècle qui sent la poudre, puis l’enquête bâclée, le suspect tout trouvé parce qu’il dérange, le vrai coupable qui se dénonce bien plus tard. L’assassinat se déroula le 12 décembre 1787. Ce jour-là, à 9 h 30 du soir, le chanoine Joseph Beaufays, proviseur de l’abbaye Saint-Berthuin, rejoignait sa chambre, au premier étage, précédé de son domestique Gérard Bacq. Arrivé dans le couloir, près de la salle de billard, il fut abattu d’un coup de fusil tiré depuis la fenêtre du fond. La porte de la salle de billard, devant laquelle Beaufays fut abattu, conserve encore ce trou percé par la balle. Le meurtrier s’était embusqué dans la colline ou sur une échelle, derrière la fenêtre du fond, d’où il tira sur le religieux. Grièvement blessé, le chanoine Beaufays redescendit l’escalier jusqu’à la dernière marche, où il s’affaissa et expira sans dire un mot, aux pieds du père abbé, Pierre-Hubert Lefèbvre, qui s’était accouru, attiré par le bruit. L’enquête fit porter les soupçons sur un villageois, Gaspard François, dit Calbalasse,cabaretier et tailleur, connu pour son franc-parler pour dénoncer le pouvoir des moines. Arrêté, torturé, celui-ci avoua puis se rétracta, mais fut quand même condamné à mort par la justice principautaire liégeoise. Ramené sous escorte à Malonne, il fut étranglé puis exposé sur la roue, sur la colline du Tombois, pour l’exemple, le 27 juillet 1788. Ce n’est que bien plus tard que la vérité apparut. Emprisonné également lors de l’enquête, le neveu de François, Joseph Robin, avait, grâce à la révolution liégeoise de 1789, retrouvé la liberté. Mais, sur son lit de mort, il avoua, dit-on, être le vrai meurtrier. Quant à son instigateur, c’était un autre chanoine, Jean-François Sohier, qui avait été jaloux de voir Beaufays nommé à cette place de proviseur que lui-même convoitait. Comme seule sanction, Sohier fut interné, pendant six ans, chez les frères Alexiens, à Liège puis à Hasselt. La colline du Tombois, où le malheureux Gaspard François fut supplicié, porte aujourd’hui son surnom.

Petit sentier qui descend fort vers votre gauche

PictogrammeFontaine Altitude 103 m

Fontaine en face

Sanctuaire Saint Mutien Marie

Le sanctuaire Saint-Mutien-Marie abrite la tombe d’un modeste frère des Écoles chrétiennes, Louis-Joseph Wiaux. Né le 20 mars 1841 à Mellet (au nord de Charleroi) dans une famille profondément chrétienne, il travailla d’abord comme apprenti à l’atelier de son père, forgeron. Il entra, à l’âge de 15 ans, au noviciat des Frères des écoles chrétiennes à Namur et reçut le nom de Frère Mutien-Marie. Il fut, dès 1859, affecté à l’institut Saint-Berthuin de Malonne, où il passa le reste de sa vie. Peu doué pour l’enseignement, Frère Mutien-Marie était affecté à des emplois subalternes qu’il acceptait avec joie et humilité : catéchisme, cours de dessin et musique. Il apprit plus ou moins bien l’harmonium, le piano, la flûte, le baryton, la contrebasse et s’initia au dessin. Ses élèves le surnommaient Le frère qui prie toujours. Toujours disponible et s’attelant à ses tâches avec rigueur et fidélité, Mutien-Marie était un homme profondément bon. Son sourire illuminait son visage qui traduisait l’expression d’un bonheur vrai. Son obéissance était sans limite. Il était donc corvéable à merci et toutes les surveillances étaient pour lui. Il est mort le 30 janvier 1917, durant un rude hiver et alors que l’institut était partiellement occupé par les Allemands. Le jour même de sa mort, on signalait des faveurs, attribuées à son intercession. Et bientôt, ce fut un défilé de pèlerins venant prier sur sa tombe, au cimetière de Malonne. Pour faire face à cet afflux, son corps fut transféré dès 1926 au pied de l’église. On vient l’implorer de partout, perpétuant ainsi l’habitude qui consistait, de son vivant, à lui demander de prier pour les gens. De nombreux témoignages affluaient, attestant notamment de guérison. Le sanctuaire moderne, qui abrite son tombeau, a été construit en 1980. A cette occasion, on avait invité, à la reconnaissance des restes, le frère Madire, l’un des derniers frères à avoir connu le frère Mutien. Madire était atteint d’une arthrose évolutive incurable et extrêmement douloureuse. Pour s’approcher du cercueil qu’on venait d’ouvrir, le frère Madire oublia ses béquilles. Dès ce moment, il n’eut plus à souffrir de son arthrose et n’utilisa plus de béquilles jusqu’à la fin de ses jours, quoique, au dire des médecins, l’arthrose n’avait pas disparu. Ce fait, considéré comme miraculeux, amena la canonisation. Frère Mutien a été béatifié par le pape Paul VI en 1977 et canonisé par Jean-Paul II en 1989. En 1994, Jean-Paul II avait prévu de venir se recueillir sur sa tombe, mais la visite fut annulée, à cause d’une chute.

Commentaires  (5)

  • Photo de Michel Hauchart
    Michel Hauchart 31 déc. 2021

     

    J'ai suivi cet itinéraire  vérifié  Voir plus

    Merci pour cette belle petite rando que nous avons faite pour terminer 2021.
    Nous sommes partis de Floreffe.
    A cette saison, l'abbaye de Floreffe et sa brasserie ne sont pas ouverts.
    Aucune difficulté si ce n'est un parcours vallonné.
    Merci pour le partage et à l'année prochaine pour d'autres belles randos!

  • Photo de Val et Oli
    Val et Oli 2 janv. 2022

    Merci pour ce commentaire !

  • feadonisa 18 oct. 2022

     

    J'ai suivi cet itinéraire  vérifié  Voir plus

    Top 😁😁

  • Photo de Wallorando
    Wallorando 30 avr. 2023

     

    J'ai suivi cet itinéraire  Voir plus

    Fort belle trace, merci pour le partage

  • Photo de Vincent MOLLE
    Vincent MOLLE 18 mars 2025

    Merci pour cette rando, relativement variée. Sans faire la boucle vers le séminaire de Floreffe, j'ai fait 13 km, sans vraiment me perdre. Attention, au point à 5,6 km après avoir traversé la N90, l'accès est formellement interdit en raison de risques d'éboulements (c'est assez récent); cela concerne un faible tronçon, je l'ai franchi malgré tout avec beaucoup de vigilance.

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