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290 m
157 m
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9,5
19
38,16 km
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près de Sorée, Wallonia (Belgique)
«Renversement» : un arbre dont les racines noircies
s’élèvent vers le ciel et la cime dorée est ancrée dans
la terre. Il est l’image d’un reflet inversé d’une réalité, de
par son jeu de miroir, il exprime le grand retournement qui
s’opère actuellement autour de nous, la représentation
symbolique d’un monde qui est l’envers de lui-même.
L’arbre comme axe du monde relie toute chose, par
sa double nature de capteur de lumière et d’ombre, sa
croissance le fait pousser vers le ciel et en même temps
vers les profondeurs de la terre. Ici, l’arbre sur sa tête
marque de son empreinte le défi des temps futurs : celui
du grand retournement et du possible retour au sacré. Cette
inversion nous provoque et nous invite à nous régénérer.
C’est une rencontre où notre point de vue habituel et
rationnel est déstabilisé, où l’arbre nous évoque sa force
unificatrice entre le monde visible et invisible.
Tout est du domaine de l’éphémère, du mouvement
perpétuel de la vie
Des Nids, capteurs de rêves
Les sculptures d’arbre se dressent pour porter nos sens
et nos pensées à l’état de jaillissement, de légèreté et
de liberté. Une vigueur à nier le néant et le défaitisme. Les
capteurs de rêves s’élancent dans le ciel de l’avenir : nous
avons à jardiner notre imaginaire, à le nourrir de terreau, de
savoir et de couleur. Et à y prévoir la Fête demain. Capteurs et
donc aussi émetteurs.
Le thème sera concrètement réalisé par des antennes
permettant à la personne assise d’être « branchée » de façon
méditative, ludique, onirique ou solidaire.
L’idée de ces nids est de créer du lien avec soi-même, l’autre,
la nature, la planète et l’univers. Un art comme un jeu de
légèreté, un jeu poétique, un jeu esthétique, un jeu sauvage
(sylva, la forêt).
Un nid comme banc, point de vue : pour le regard.
Un nid comme fauteuil, cocon, lit : pour l’intimité.
Un nid comme capteur et émetteur : pour le rêve
Les fourmis, dans la mythologie
indienne, sont associées à la patience et
au travail acharné. Les fourmilières ont aussi
inspiré beaucoup d’architectes en Inde antique
si on en croit les nombreuses structures fortes
construites partout en Inde. Shilpa Joglekar,
artiste indienne, a toujours été attirée par la
qualité biologique, organique et naturelle de
ces ouvrages.
Pour ce projet , Shilpa Joglekar a réalisé une
forme de fourmilière qui est appelée Valmik en
Sanscrit.
L’ouvrage est construit selon la tradition
indienne, telles les huttes dans les villages.
L’armature est masquée par de l’herbe séchée
et du foin et ensuite enduite d’une couche de
terre glaise.
La structure est perforée de petits trous afin
que la lumière naturelle remplisse l’habitacle,
créant ainsi un effet magique et très spatial
pour les promeneurs.
Ces hommes de chêne ne sont pas
des héros. Ils essaient juste de rester
debout, de respirer. Cette installation expose à
la lumière et au temps la nudité de l’homme de
bois brut, cette nudité qui souligne sa fragilité
et sa quête d’un abri. Cette œuvre imaginée
par l’artiste est poétique voire mystérieuse au
premier abord. A l’image du site dans lequel
elle s’inscrit, l’installation concentre des
énergies positives qui explorent la relation de
l’homme avec la nature.
« Sans refuge ou nus comme un ver » est
un assemblage de quelques 25 planches de
chênes issues en grande partie d’une ancienne
cuve à vin bordelaise.
Intersection consiste en quatre passages identiques
couverts de branches de saule vivantes qui viennent,
ensemble, se rejoindre en formant une « chapelle ». Là, le
promeneur se voit un peu désorienté, attiré par le tintement
de petites cloches accrochées au sommet de la chapelle.
Celle-ci est l’endroit idéal pour un instant de réflexion avant
de continuer sa route. Toutes les ramures sont connectées
par une structure de branches tissées. Les branches vivantes
grandiront dans la largeur et la hauteur pour colorer l’œuvre
de belles feuilles vertes. L’installation évoluera constamment
au fil des saisons pour, au final, s’intégrer parfaitement au lieu.
Qui n’a pas rêvé de se blottir ou se reposer sous l’aile
d’un bel oiseau protecteur ?
Un refuge protégé sous l’aile du volatile (sans préciser
lequel…). Il s’agit d’un petit coin repas, avec bancs et
table au rez-de-chaussée, permettant de s’y restaurer à
l’abri de la pluie et à l’étage une plate-forme permettant
le couchage.
1 comment
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Carine Dalcq 22 juin 2020
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Information
Easy to follow
Scenery
Modéré
Magnifique ! Nous avons coupé après le bois de Gesves pour faire une boucle de 20 kms !